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Cette page contient les galleries de photos des sites et villages pitoresque de la CÔTE BASQUE

ABBADIA-SARE

BIARRITZ - ST JEAN PIED DE PORT - BAÏGORRY - SAN SEBASTIAN - HENDAYE - HONDARRIBIA

 

SARE


L'église :

    L'église Saint-Martin de Sare fut agrandie au début du XVIIème siècle sous la cure de P. Axular (1601 - 1644).
   Le clocher fut surélevé en 1765. Le cadran solaire porte l'inscription : Oren guziek dute gizona kolpatzen azkenekoak du hobirat egortzen (toutes les heures blessent l'homme, la dernière l'envoie au tombeau).


Le village :

    Face à la mairie, le fronton "Temple à ciel ouvert", inséparable du microcosme basque. De cette place partent des routes bordées de platanes centenaires qui relient d'innombrables fermes à colombages, groupées en une dizaine de hameaux, tel celui de Ihalar avec ses maisons fin du XVIème siècle, début XVIIème siècle et sa chapelle Sainte Catherine fondée en 1481, ainsi que celui de Lehenbiscay, remarquable pour ses maisons rurales à lorio ainsi qu'un chapelet d'oratoires semés ça et là autant de prières.
    Ce paysage est dominé par la rude masse des roches de la Rhune, montagne mythique du pays, domaine des vautours, et des "pottok" (petits chevaux sauvages du pays).
    Un document de 1505 donne la liste de 81 maisons anciennes. 

La monarchie :

    Sous la monarchie la petite "République" de Sare bénéficia d'une quasi-autonomie, mais en 1793-1794, restée fidèle à l'église, elle connut un triste sort: toute sa population fut déportée et le village rebaptisé : la Palomière. En 1794, lors de la campagne de Pyrénées Occidentales, la Tour d'Auvergne "Premier grenadier de France" s'illustra à Sare sur la hauteur de Sainte Barbe. Puis en 1813, succéda l'invasion Anglo-hispano-portugaise. La deuxième moitié du 19ème siècle vit le repli des troupes carlistes vaincues.


Le second empire :

    Durant le deuxième Empire, Napoléon III et l'Impératrice Eugénie, firent de fréquentes excursions aux grottes de Sare, et à la Rhune. Ce fut l'époque où tout ce que Biarritz comptait de gens illustres venaient s'imprégner de l'authenticité d'un village basque aux festivités légendaires : des princes de la Cour de Russie, Edouard VII, Roi d'Angleterre, la Reine Nathalie de Serbie. Certains grands maîtres de la pensée, tels W. Webster, Karl Bouda et H. Schuchard philologues, résidèrent dans cette patrie du célèbre poète basque JB Elissamburu.

La famille LAHET :

    C'est dans ce site exceptionnel qu'un nom s'impose : les LAHET. Cette famille d'ancienne noblesse Navarraise connue depuis le début du XIIème siècle, prit part à la quatrième croisade avec Louis IX et Thibaut de Champagne et vint s'établir à Sare. On pense que cette famille s'allia au Seigneur Garcie Arnaud d'Espelette qui construisit la maison forte de "Harismendia" en 1289.

Mythes, légendes et Rituel secrets

Les légendes ancestrales sur les Grottes de Sare perdurent encore. Collectées par l'éminent préhisthorien et ethnologue Basque
J.M. De Barandiaran (photo), elles cadrent parfaitement avec la Mythologie Basque et l'idée que l'homme a droit à une terre pour y vivre et y être enterré. Le XVIIème siècle est quant à lui marqué par la répression, sous couvert d'accusation de sorcellerie, des AKELARRE (réunions nocturnes mystérieuses) auxquelles le peuple Basque prenait plaisir à participer.

Le monde funéraire Basque

C'est  l'époque de l'introduction de l'agriculture et du pastoralisme, il y a 5 000 ans environ, que datent les premiers des nombreux dolmens (sépulture à inhumation) du Pays Basque. Plus tard, émergent au cours du dernier millénaire av.J.C. avec l'arrivée des indo-européens, les Cromlechs (sépulture à incinération). Voilà sans doute les formes les plus anciennes et l'origine de la stèle discoïdale Basque.

Le Musée du Site

Les traces les plus anciennes de présence humaine en PaysBasque remontent à quelques 200 000 ans. Il semble d'après certains anthropologues, linguistes et archéologues que la langue Basque était déja utilisée au début de la Protohistoire. C'est avec l'arrivée des Romains en Terre Basque que nous sommes passés à la période Historique.


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Le dommaine d'ABBADIA

 Surface : 64 hectares

 Période d'acquisition : 1979 - 1997

 Commune : Hendaye (64)

 Nom du gestionnaire : Commune d'Hendaye et Département des Pyrénées-Atlantiques

 Situation : Le domaine d'Abbadia constitue un promontoire dégageant de superbes points de vues sur l'océan mais aussi sur l'arrière pays. A la rencontre entre l'Océan et les Pyrénées, le site se caractérise par d'abruptes falaises, des criques et deux célèbres rochers "les Jumeaux" témoins du recul de la côte.

De vastes prairies, la lande atlantique, des bosquets sculptés par les vents offrent l'image d'un espace de nature contrastant avec les villes d'Hendaye, Irun et Fontarabie que l'on aperçoit à proximité.

Mais Abbadia

a également une "Histoire"de la préhistoire à la dernière guerre mondiale, les activités humaines ont laissé des traces.

C'est Antoine d'Abbadie (1810-1897) qui a marqué le site, au point de lui léguer son nom. Il acquit une propriété de 340 hectares entre Hendaye et Saint Jean de Luz et y fit construire un château sur des plans de l'architecte Viollet-le-Duc et de son élève, Edmond Duthois.

Aujourd'hui, la silhouette médiévale du château d'Abbadie, propriété de l'Académie des Sciences, constitue un élément indissociable du paysage d'Abbadia.

 

 La flore : Abbadia se caractérise par la variété des milieux présents: falaises maritimes végétalisées, landes, formations arbustives, haies, pelouses et prairies pâturées, chênaies-frênaies, boisements à aulnes, ruisseaux intermittents. Ce site se distingue par la présence d'espèces méditerranéennes comme la salsepareille, l'aulne de Corse, la canne de Provence

De nombreuses espèces exotiques croissent à Abbadia. Elle sont soit indésirables comme, par exemple, le roseau de la Pampa ou le baccharis, soit elles ont été implantées volontairement dans les jardins du château: palmier de Chine...

 La faune : du fait de sa localisation en limite de la chaîne des Pyrénées, la côte basque concentre le flux migratoire des oiseaux. La Corniche Basque étant la seule vaste entité non-urbanisée sur le littoral, les oiseaux s'y reposent avant le franchissement des montagnes. On y observe donc facilement les espèces migratrices: courlis, milan royal, pluvier argenté, oedicnème criard, etc.

Certaines espèces hivernent, ou nichent sur le site comme le grand corbeau, le faucon pèlerin, faucon crécerelle,… d'autres sont sédentaires.

La présence de la coronelle grise est très intéressante, car ce reptile est rarement signalé dans la région.

En ce qui concerne les mammifères, le lapin de garenne prolifère. On rencontre aussi écureuils, belettes, genette, renard.

 

 Histoire et pratiques : il existe peu d'informations concernant les activités existant sur le site avant 1860. Lorsque Antoine d'Abbadie fit l'acquisition du domaine, il fit construire le château de style néo-gothique sur le point le plus élevé de la bande littorale. Astronome et explorateur, membre de l'Académie des Sciences, il y installa un observatoire astronomique. Un parc fut aménagé à proximité du château, de nombreuses espèces exotiques furent introduites à cette occasion. Le paysage fut donc modelé.

L'activité agricole sur le domaine nécessitait de loger des familles dans des fermes dont certaines subsistent et appartiennent au Conservatoire du Littoral: Larretxea, Nekatoenea, Asporotsttipi.

En 1910, un golf 18 trous fut créé. Induisant des défrichements et des labours, celui-ci eut un impact considérable sur le site.

Lors de la seconde guerre mondiale, les allemands construisirent les blockhaus du "mur de l'atlantique". Pour cela les derniers arbres de la Pointe furent abattus.

Après la guerre, l'activité agricole repris mais les abords des blockhaus que l'on avait, sans succès, tenté de détruire ne furent pas utilisés. Aujourd'hui de nombreux bosquets cachent des "monstres" de béton déchiquetés.

Après l'acquisition par le Conservatoire du Littoral, les rares cultures de céréales furent reconverties en prairies et en verger.

Par contre, le pâturage se poursuit puisqu'il constitue un mode de gestion à part entière. En effet, le maintien de certaines pratiques agricoles traditionnelles peut contribuer à la sauvegarde de l'espace littoral et à l'équilibre écologique.

 Gestion : après l'acquisition des premières parcelles en 1979, une convention de gestion a été signée avec la commune d'Hendaye. Puis en mars 2000, le département des Pyrénées-Atlantiques s'est associé à la Commune d'Hendaye pour gérer ce patrimoine départemental.

Plusieurs entités interviennent dans la gestion du Domaine :

- une équipe communale gère le site (entretien, surveillance, accueil du grand public) et s'occupe du verger-conservatoire mis en place depuis 1988 par le Groupe des Ressources Phytogénétiques d'Aquitaine;

- l'Association des Amis d'Abbadia organise les "classes patrimoine" auprès des scolaires ainsi que les "résidences d'artistes".

- trois éleveurs sont chargés de la gestion pastorale des prairies.

Le site fait l'objet de différentes protections: il est classé au titre de la loi du 2 mai 1930 sur les sites et monuments, il est concerné par la loi du 3 janvier 1986 dite "loi Littoral" , une partie du site est en réserve de chasse sur une partie du Domaine.

De plus de nombreux inventaires ont désigné ce site comme exceptionnel au point de vue écologique: ZNIEFF de type 1, et d'intérêt communautaire (proposition Natura 2000).

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La légende de Biarritz

A cette époque lointaine, la côte qui devait devenir celle des Basques et de Biarritz était une étendue triste et dépeuplée. Biarritz est un village pauvre qui vit à peine du produit de la pêche ; des dunes couvertes d'herbes sèches et calcinées, longeant un océan souvent furieux qui battait une côte inaccessible et redoutable.

Aussi sur ces falaises glaiseuses vivaient quelques centaines d'hommes et femmes, de race euscarienne, de religion particulière, s'exprimant dans une langue mystérieuse. Dans ce village, vivait une belle jeune fille, Miarritze, qui eut une nuit un rêve étrange : le dieu Yahvé lui apparut et lui promit d'envoyer sur le territoire abandonné l'âme de Martin, son serviteur. Celui ci apparaîtrait sous forme d'un oiseau au plumage coloré qui porterait dans son bec un poisson aux écailles d'or, symbole de la richesse et du bien être qui naîtraientt sur cette côte.

Le discours de la jeune fille réussit à convaincre les habitants qui quelques jours plus tard repérèrent un merveilleux passereau, en fait un Martin-pêcheur. Cet événement, sur les encouragements de Miarritze, poussa les habitants à construire des embarcations pour affronter la mer. Ils se lancèrent dans l'aventure de la pêche, en particulier des baleines qui folâtraient, nombreuses, au large.

Un jour de grande tempête, Miarritze, debout sur la grève, observe les efforts d'une barque de pêcheurs qui tente de gagner la plage, avant de s'échouer. Elle leur vient en aide et les accueille chez elle. Ce sont des marins venus de Gascogne, des Biarrins ou hommes pacifiques mais aguerris, pêcheurs et navigateurs avertis. Elle épousera leur chef. De leur union et de celle des deux noms naîtra la ville.

L'étymologie, elle, ignore la légende et veut que le nom de la ville vienne de Bearrids et Beiarrids, de " beder " ou " voir ", c'est à dire " l'endroit d'où l'on voit ".

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St JEAN PIED DE PORT

Autour de Saint Jean Pied de Port et de Saint Etienne de Baïgorry confluent les Vallées des Sources de la Nive, de Roncevaux, des Aldudes, de la Nive ou de St-Jacques de Compostelle.

Tout comme le Pèlerin se rendant à Compostelle, nous vous invitons à  sillonner les Vallées et les Routes, celle des vins d'Irouléguy ou encore celle menant à la Forêt d'Iraty ou d'Hayra, dans l'espoir que chemin faisant, vous puissiez trouver votre bonheur.   

  Nos villages, idéalement situés à 1/2 heure de la Côte Basque, se trouvent en moyenne montagne et ainsi, joies de la mer et ballades en montagne sont à votre portée.

Que vous rêviez d'un séjour sportif, culturel, festif, paisible ou tout simplement agréable, nous sommes certains que vous en garderez un très bon souvenir et même ... que vous reviendrez

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Saint Etienne de Baïgorry

Saint Etienne de Baïgorry, village niché au creux d'une vallée pastorale se situe en plein coeur du Pays Basque à 50 kms de l'Océan. Les amoureux de paysages et de grands espaces aux couleurs changeantes seront séduits par tant de beauté.  

Que l'on arrive par Saint Jean Pied de Port ou par Bayonne après l'étroit seuil de Bidarray dans les gorges de la Nive, les impressionnantes crêtes roses d'Iparla inventent une montagne à nulle autre pareille au pays. Entre des terres à vignobles bénéficiant d'un micro-climat à la légendaire douceur et les premiers contreforts des Pyrénées dépassant mille mètres existe un contraste saisissant.

La nive d'Urepel qui baigne les profonds pâturages rebondit dans une sorte de cirque dominé par l'Autza et m'Adarza sommet de plus de 1250m.  

Un spectacle divin depuis la chapelle du mont Oilandoi.

 Saint Etienne de Baigorry a su garder toutes les traces de son passé. L'histoire parle au travers des murs et les pierres se dévoilent : Cromlechs, Menhirs, Dolmens, maisons de pur style navarrais aux linteaux sculptés : le pont romain datant de 1661, l'église fondée au XI éme siècle, les chapelles d'Occos, d'Urdos du XVII éme.

Le plan à tours d'angle du château d'Etxauz orne un paysage magnifique digne des seigneurs navarrais qui l'édifièrent. Le château de Licerasse peut être cité en exemple d'architecture régionale. Le chateau d'Urdos impressionne par sa façade imposante garnie de fenêtres à meneaux.

Les belles maisons basques navaraises font rêver les amateurs de pierres taillés ,de linteaux gravés, de balcons de bois.  

 L' Orgue

  L' Association Loi 1901 d'intérêt général, ORGUE EN BAIGORRY a été fondée en juin 1992. Elle a oeuvré pendant sept ans pour que naisse un orgue artisanal au coeur du Pays Basque. Grâce à la motivation de la paroisse, à la générosité de plus de 450 donateurs et de nombreux musiciens, l'orgue Rémy Mahler est né. Il a gagné tout naturellement une célébrité méritée. Parallèlement, elle développe des activités culturelles en liaison avec le patrimoine local, qu'elle contribue à mettre

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Saint-Sébastian :

Le long de la merveilleuse Baie de la Concha, avec ses immeubles en pierre de taille, son casino et ses larges avenues aux allures hausmaniennes, l'ancienne station balnéaire des rois d'Espagne a conservé son charme "Belle époque". Aux pieds du Mont Urgull, les ruelles populaires de la vieille ville vous plongent dans un tout autre décor. C'est ici, entre le port et la plaza de la Contitucion, que les racines basques de Donostia (le nom basque de Saint-Sébastien) ressurgissent. Ces deux quartiers ont en commun un goût pour la fête, des boîtes de nuit chics de la plage aux chaleureux bars à tapas des rues piétonnes

DANS LA VILLE :

La Baie de la Concha : C'est le lieu emblématique de Saint-Sébastien. Cette superbe baie, fermée par les reliefs du mont Urgull, de l'île Santa Clara et du mont Igueldo, donne à la ville des airs de Rio de Janeiro. Pendant la journée, profitez de la gigantesque plage(1,5 km de long) et admirez la vue en haut des deux monts dans lesquels ont été installés des jardins, un musée et un parc d'attractions. Les soirs de week-end et d'été, les vacanciers et les locaux se ruent dans les boîtes de nuit qui ont un accès direct à la plage.

La vieille-ville : c'est la partie la plus populaire et la plus pittoresque de Saint-Sébastien. Toujours très animées, elle concentre les petits commerces, les restaurants et les bars à tapas toujours bondés aux alentours de 21h. La vieille ville est également peuplée de nombreux édifices et places intéressants. Ne ratez pas la plaza de la Constitucion, l'église Saint-Vincent ou la plaza Lazala.

Profitez de la gastronomie : La cuisine basque est réputée pour être la meilleure d'Espagne. Signe qui ne trompe pas, le guide Michelin a décerné trois étoiles à deux restaurants de l'agglomération (il n'y en a que quatre dans toute l'Espagne). Si vous avez les moyens, rendez-vous chez Juan Arzak ou Martin Berasategui. Plus simplement, vous vous régalerez dans les très nombreuses tavernes et cidreries. Goûtez notamment aux pintxos, les tapas locales.

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HENDAYE

A l'extrême Sud ouest de la France , Hendaye est la dernière ville française avant l'Espagne .Face à l'océan, la ville est entourée de collines verdoyantes qui la protègent et lui garantissent un climat d'une grande douceur.

C'est par la route de la corniche qu'il faut arriver à Hendaye. On découvre alors son immense plage de sable fin, la plus sûre d'Aquitaine par sa faible inclinaison.

De la mer à la montagne, de la France à l'Espagne, de son ambiance festive à sa richesse culturelle et historique, Hendaye vous charmera. Vous découvrirez des paysages, des coutumes et animations diverses.Parions également que la gastronomie régionale basque ne vous laissera pas indifférent et que les loisirs dont vous pourrez jouir, agrémenteront votre séjour

 Un peu d'histoire

Ville frontière entre la France et l'Espagne, Hendaye a connu bien de turbulences à l'occasion des nombreuses guerres enre les deux nations.

Témoins de ce passé le fort " Gaztelu-Zahar ou l'Ile des Faisans au milieu de la rivière Bidassoa. C'est sur cette derniére que le roi Louis XIV rencontra le roi de Castille et que furent signés le traité des Pyrénées en 1659 et plus tard le contrat de mariage entre Louis XIV et l'infante Marie-Thérèse.

C'est à d'Hendaye qu'eut lieu la fameuse entrevue entre Hitler et le Général Franco le 23 octobre 1940 ce dernier réaffirmant le non-engagement de son pays dans la deuxième guerre mondiale.

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Hondarribia

L'époque du paléolithique.

Le 18 avril 2003, Fontarrabie a commémoré l'anniversaire des 800 ans de la remise de la « Carta Puebla » (partage des terres) par le roi Alphonse VIII de Castille, devenant par là même la deuxième ville libre de Guipuzcoa, de nos jours une des plus belles du littoral cantabrique, une destination incontournable. Fontarrabie était déjà habitée à l'époque du paléolithique, les vestiges les plus anciens se trouvent en haut du Mont Jaizkibel. La présence des Romains est également vérifiée par les découvertes de ces dernières années au cours des fouilles archéologiques successives faites systématiquement dans le Vieux Quartier ainsi qu'à d'autres endroits de la ville.

La Carta Puebla.-

La découverte de trousseaux archéologiques de l'époque romaine prouve l'existence de leur établissement dans les premiers siècles de notre ère sur le promontoire occupé aujourd'hui par l'enceinte fortifiée. Cependant, lorsque le roi de Castille et Tolède Alphonse VIII accorde en 1203 la Carta Puebla à Fontarrabie afin de consolider son autorité, ce statut la convertit en la seconde ville libre de Guipuzcoa, bien qu'il existe une organisation municipale antérieure à cette concession, puisque la Carta Puebla est dirigée au Concile de Fontarrabie.

Murailles médiévales-

Sa situation frontalière a obligé Fontarrabie à s'entourer de murs ou de murailles depuis bien avant sa fondation comme ville privilégiée. La muraille d'origine qui a protégé la ville pendant des siècles et dont il reste beaucoup de témoignages archéologiques, était incapable de résister à la puissance des nouvelles techniques d'artillerie qui se sont développées au XV siècle et la muraille que nous connaissons aujourd'hui a été construite pendant le règne des Rois Catholiques. Des fortifications, des tourelles et de grands pans de murs sont devenus les témoins de batailles sanglantes qui décrivent les moments les plus connus de son histoire.

Château de Charles V.

On attribue la construction à Sancho Abarca de Navarre, l'agrandissement et la fortification en 1190 à un autre roi de Navarre, Sancho le Sage. La façade, sobre, correspond à l'époque de Charles V. C'était à la fois un palais et un château. Il y avait six étages pour loger les troupes, les magasins, pour entreposer les munitions, la poudre , les cachots et les écuries. En 1668, il a été transformé en Parador Nacional (grand hôtel classé).

Porte de Saint Nicolas.

Cette porte date du XVI siècle ; il y avait un pont, en partie pont-levis, en partie ferme, pour combler la hauteur existant entre la porte et la fosse. La passerelle a été restaurée récemment et elle constitue aujourd'hui un des accès les plus pratiques pour accéder au vieux bourg. Au fond, le ravelin de Saint Nicolas, construction extérieure qui défendait la porte et qui fut également restauré récemment.

La porte intérieure, vestige d'une ancienne porte, gothique, fait partie de la muraille médiévale de la ville. Là termine la rue Saint Nicolas qui descend de la Place des Armes.

La Place de Guipuzcoa et les murailles.

On peut aussi visiter la place de Guipuzcoa. Même s'il s'agit d'un très bel ensemble, il lui manque le cachet des autres rues que nous avons vues avant. Les immeubles ont été reconstruits vers la moitié du siècle dernier sous la direction de l'architecte Fernando de Monis avec une rigueur historique assez discutable. Nous recommandons de terminer la visite en contournant les murailles par l'extérieur pour admirer l'ensemble de la fortification, ses bastions, le pont et le ravelin (fortification en demi-lune) de Saint Nicolas, la galerie anti-mines et les impacts d'artillerie pendant les différents assauts.

 

 

 

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